Le BNUB appelle à la modération et à la retenue dans le débat sur la révision de la Constitution

4 déc 2013

Le BNUB appelle à la modération et à la retenue dans le débat sur la révision de la Constitution

4 décembre 2013 – Le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) a appelé l’ensemble des partis et acteurs politiques burundais à la modération et à la retenue, et à éviter toute confrontation dans le débat sur la révision de la Constitution actuellement en cours dans le pays.

« Le BNUB saisit cette occasion pour lancer un appel pressant à l’ensemble des partis et acteurs politiques burundais à la modération et à la retenue quant à la prise de positions concernant cette question et les invite à participer à ces consultations au cours desquelles ils pourront présenter leurs préoccupations. Cette question et tout autre sujet d’intérêt national exigent pondération et modération et non la confrontation ou la violence sous quelque forme que ce soit », lit-on dans un communiqué issu mercredi.

Le communiqué porte sur les conclusions de l’atelier sur « l’évaluation de la mise en œuvre de la Feuille de route », tenu du 27 au 29 novembre, à Bujumbura, au cours duquel les participants, parmi lesquels les acteurs et partis politiques, les Gouverneurs, les présidents de ligues de jeunes des partis politiques et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont adoptés à l’unanimité, des éléments pour la mise en œuvre de cette Feuille de route.

Sur cette rencontre, le BNUB salue la maturité politique dont ont fait montre les participants et leur engagement renouvelé à privilégier le dialogue et la concertation comme moyens privilégiés de résoudre les divergences, et met notamment l’accent sur « le consensus qui s’est dégagé sur la nécessité d’impliquer toutes les composantes socio-politiques du pays dans le processus de révision de la Constitution. »

Le BNUB salue les mesures déjà prises par les institutions compétentes de la République pour permettre la tenue de telles consultations élargies sur cette question importante et invite les acteurs et partis politiques à y prendre part.

Finalement, le Bureau réitère sa disponibilité à travailler avec les institutions et de l’ensemble des partis et acteurs politiques dans « l’effort conjoint de consolidation des acquis démocratiques et de la paix au Burundi. »