Formation des journalistes correspondants régionaux sur la couverture de la période pré-électorale

8 nov 2013

Formation des journalistes correspondants régionaux sur la couverture de la période pré-électorale

10 octobre 2013 – Un atelier de formation des correspondants provinciaux et régionaux des médias burundais sur la couverture de la période pré-électorale se tient depuis mercredi à Gitega (centre). Cet atelier a été organisé par l’Union burundaise des journalistes (UBJ) avec le soutien du Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB).

Selon M. Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ, il est important de penser au renforcement des capacités des journalistes correspondants des différents coins du pays, vu que la période pré-électorale est une période assez spécifique où le journaliste doit garder à l’esprit l’intérêt véritable du public. Le président de l’UBJ a souligné que le journaliste est appelé à se référer aux valeurs d’honnêteté et de plus d’objectivité possible durant cette période.

Pour M. Vladimir Monteiro, chargé de l’information publique au BNUB, depuis le début de l’année, il ne se passe pas une semaine sans que les médias burundais n’annoncent des activités liées aux échéances électorales de 2015. Les médias font donc partie du processus électoral, a-t-il dit, rappelant que lors de l’atelier organisé par le BNUB et le gouvernement du Burundi en mars 2013 sur le « Processus électoral au Burundi : enseignements et perspectives », la feuille de route a demandé un libre accès des partis politiques aux médias d’Etat ainsi que la liberté d’expression, dans le cadre de la mise en place d’un environnement favorable aux préparatifs des élections de 2015. M. Monteiro a reconnu que le professionnalisme et le code de déontologie ne sauraient suffire sans l’intervention d’autres acteurs, en particulier l’Etat. La complexité de cette période, a-t-il ajouté, exige aux autorités de prendre toutes les responsabilités pour permettre le libre accès des médias à l’information et à leurs sources. Elle doit également garantir la sécurité pour que le journaliste puisse travailler dans de bonnes conditions sans faire l’objet de pression. Les attentes de la société sont étendues, a précisé M. Monteiro. « Cela ne fait, selon lui, qu’accroître nos responsabilités en tant que journalistes et citoyens ». Pour que le journaliste soit effectivement partie prenante du processus électoral, une bonne préparation de ses reportages s’impose, a-t-il ajouté.
Signalons que plusieurs thèmes seront abordés au cours de cette formation : informer en période normale et en période électorale, le code de déontologie et la responsabilité sociale du journaliste, la protection du journaliste ainsi que la collecte et le traitement de l’information en période pré-électorale.