L’Ambassadeur Paul Seger reçu en audience par le 2ème vice-président de la République

14 jan 2014

L’Ambassadeur Paul Seger reçu en audience par le 2ème vice-président de la République

13 janvier 2014 - Le deuxième vice-président de la République du Burundi, M. Gervais Rufyikiri, a reçu en audience l’ambassadeur Paul Seger, président de la configuration Burundi à la Commission des Nations Unies pour la consolidation de la paix et Représentant permanent de la Suisse auprès des Nations Unies.

Selon l’ambassadeur Paul Seger, l’entretien qu’il a eu avec le deuxième vice-président a porté sur la suite de la conférence de Genève sur le Burundi qui a eu lieu en octobre 2012 et sur des questions politiques comme la révision de la Constitution, la loi sur la presse et la nouvelle loi sur la CNTB.

Pour lui, la conférence de Genève s’avère de plus en plus comme un succès parce que les 2,6 milliards de dollars qui ont été promis à Genève ont été confirmés. Cela démontre, a dit M. Seger, que cette relation bilatérale entre la configuration pour la consolidation de la paix des Nations Unies d’une part et le Burundi d’autre part, a porté ses fruits.

L’entretien a également permis à M. Seger d’aborder avec le deuxième vice-président, des questions d’intérêt politique comme la révision de la Constitution qui est en cours, la loi sur la presse et la loi sur la Commission nationale Terres et autres biens (CNTB). « Ce sont toutes des questions pour lesquelles un dialogue franc et ouvert, parfois aussi critique, est nécessaire », a précisé M. Seger, ajoutant que le secret du succès, c’est l’ouverture et la franchise dans tous les domaines.

Au sujet de la fin du mandat du Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) souhaitée par le gouvernement, l’ambassadeur Seger a indiqué que si le gouvernement du Burundi souhaite à ce que le mandat prenne fin, c’est son droit, mais que la question est de savoir comment ce mandat doit prendre fin. « Il y a certains délais à respecter, il y a certains processus à respecter, ce ne doit pas, à mon avis, être une rupture immédiate », a-t-il précisé, ajoutant qu’il ne peut pas se prononcer sur les délais.