Historique

Chronologie historique du Burundi

 

Avant la colonisation : coexistence de 3 communautés d’origines différentes : les Twa apparentés aux autochtones, les Hutu peuple d’agriculteurs et les Tutsi, pasteurs éleveurs.

 

A partir du XVIe siècle : différentes monarchies sont progressivement unifiées. Le Burundi atteint sa plus grande expansion sous le règne du Mwami Ntare Rugamba (1796-1850).

 

1858 : Arrivée des premiers européens

1887 : Accords de Berlin qui attribuent le Royaume du Burundi à l’Empire allemand.

1921 : Après la 1ère guerre mondiale, la SDN (Société des Nations) confie à la Belgique le mandat sur le royaume du Burundi.

 

1er Juillet 1962 : Proclamation de l’Indépendance du Burundi dans un climat de conflits ethniques accentués par la crise du Rwanda et la rébellion au Congo belge (Congo-Kinshasa).

 

De 1965 à 1994, grande instabilité politique. Nombreux assassinats et coups d’Etat militaires.

Novembre 1966 : Le capitaine Michel Micombero prend le pouvoir, proclame la République et se fait nommer Président de la 1ère République du Burundi. Il établit un régime militaire dominé par un parti unique l’UPRONA.

1972 : Attaque des Hutu et répression des Tutsi ; le Roi déchu Ntare V est assassiné dans des circonstances jusqu’alors non élucidées.

 

9 mars 1992 : Rétablissement du multipartisme par référendum populaire.

 

Juin 1993 : Elections présidentielles et législatives consacrant la victoire du FRODEBU, et un premier Président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye.

 

21 octobre 1993 : Assassinat de Melchior Ndadaye, premier Président hutu de l’histoire du Burundi. Massacres contre les paysans tutsis (des centaines de milliers de victimes et de nombreux réfugiés). Des factions rebelles se créent dont le futur CNDD-FDD.

 

6 Avril 1994 : Le nouveau Président du Burundi Cyprien Ntaryamira décède dans le même avion que le Président rwandais Juvénal Habyarimana. Contrairement aux Burundais qui ne réagirent presque pas à l’annonce de la mort de leur président, au Rwanda un génocide contre les Tutsi voyait le jour.

 

Juillet 1994 : Sylvestre Ntibantunganya, lui aussi issu du FRODEBU, devient président de la République.

 

1998 : Début des négociations de paix d’Arusha avec les rebelles hutu, sous la médiation de l’ancien Président tanzanien Julius Nyerere.

 

Fin Août 2000 : Les Accords de paix d’Arusha sont signés, qui consacrent un gouvernement de transition de trois ans pour organiser les élections avec deux présidents, l’un issu du FRODEBU Domitien Ndayizeye, et l’autre issu de l’UPRONA le Major Pierre Buyoya.

 

2001 : Début du processus de paix avec le CNDD-FDD (Conseil National pour la Défense de la Démocratie/ Force pour la Défense de la Démocratie) dirigé par Pierre Nkurunziza.

 

Juillet 2003 : Le FNL, seule faction rebelle n’ayant pas accepté de participer au processus de paix, lance de violentes attaques sur la capitale Bujumbura et ce, durant trois semaines.

 

Octobre 2003 : Les Forces armées burundaises ou FAB fusionnent avec les anciens belligérants du CNDD-FDD, création des FDN, Forces de Défense Nationale.

 

2005 : Le CNDD-FDD devient un parti politique.

 

28 février 2005 : Adoption par référendum de la nouvelle Constitution.

 

Mai-Juillet 2005 : Elections communales, législatives, sénatoriales et présidentielles remportées dans tous ces scrutins par le parti CNDD-FDD de Pierre Nkurunziza. Il sera désigné par son parti pour devenir le nouveau Président de la République du Burundi.

 

26 Août 2005 : Investiture de l’ancien chef rebelle, Pierre Nkurunziza, en tant que Président de la République du Burundi.

 

7 septembre 2006 : Accord de paix signé à Dar-es-Salaam (Tanzanie) entre le gouvernement burundais et les Forces Nationales de Libération, dernière faction encore en armes.

 

28 juin 2010 : Réélection de Pierre Nkurunziza à la présidence de la République.

 

Début 2012 : l’Union européenne dénonce les arrestations arbitraires, les exécutions extrajudiciaires, les actes de torture, mais aussi la corruption et le manque d’indépendance de la justice.